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Glencore: le cuivre toujours en voie de restructuration

 Glencore a continué à éprouver des difficultés dans l'extractions cuprifère en 2019, miné par une "optimisation" à la baisse de ses activités à Mutanda, en République démocratique du Congo (RDC), des travaux de maintenance sur la fonderie de Mopani, en Zambie, ou encore des ajustements dans le portefeuille.


L'accélération de l'extraction à Katanga (+82,100 tonnes, en ligne avec les objectifs révisés), en RDC, a toutefois permis de limiter l'érosion de la production de métal rouge à 6%, à 1,37 millions de tonnes. Hors cuivre africain, le repli était de 4%, tandis que le cuivre africain seul a essuyé une chute de 10%, détaille mardi le rapport annuel d'activité industrielle.

Le regain d'activités sur le site de Katanga a aussi permis de doper l'extraction de cobalt, dont le volume a enflé de 10% à 46,3 kilotonnes. Les tonnages de zinc (+1%) se sont inscrites en petite hausse tandis que ceux de nickel (-3%) et de ferrochrome (-9%) ont reculé, en raison d'arrêts pour maintenance pour ces deux matières premières.

Les volumes de charbon de leur côté ont bondi de 8% à 139,5 millions de tonnes, sous l'impact notamment de l'intégration en 2018 d'activités de HVO et Hail Creek ainsi que des progrès dans le développement de la mine de Prodeco, en Colombie. Le site de Cerrejón, dans la même région, a par contre souffert de contraintes liées à la poussière.

Les participations dans des projets pétroliers ont profité de l'accroissement du pompage au Tchad et des premiers barils extraits du champ de Bolongo, au Cameroun. La progression s'est inscrite à 19%, pour un total de 5,5 millions de barils.

Pour 2020, Glencore table sur une progression de la production de pétrole, à 6,5 millions de barils. Celle de charbon devrait reculer à 135 millions de tonnes.

Un tassement est également attendu pour la production de cuivre et le ferrochrome, alors que le zinc et le nickel devraient profiter de hausses.